La Croix-Rouge Béninoise, présente partout et pour tous au Bénin
Lundi-Vendredi
08h00 -18h30
Le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ou « le pouvoir de l’humanité ». Plus importante organisation humanitaire au monde, la Croix-Rouge regroupe 97 millions d’hommes et de femmes. Structure, origines, emblèmes, identité et principes communs… trouvent leur origine dans les Conventions de Genève.
Témoin de la bataille de Solférino, un citoyen suisse, Henry Dunant, improvise des secours avec le concours des populations civiles locales. L’aide humaniste apportée aux soldats des deux camps sans discrimination est l’acte fondateur de la Croix-Rouge.
Publié suite à cet événement, « Un souvenir de Solferino » d’Henry Dunant met en avant deux propositions qui fondent le Droit Humanitaire moderne :
La création d’une organisation permanente pour l’assistance aux blessés de guerre.
Le Comité international et permanent de secours aux blessés militaires (futur Comité International de la Croix Rouge), est fondé en 1863 autour des idées de Dunant. Il parvient en quelques mois à réunir 16 Etats au sein d’une conférence diplomatique, qui aboutit à la signature de la première Convention de Genève.
La première convention de Genève, signée par seize nations, crée dans chaque pays des comités de secours dont l’emblème sera une croix rouge sur fond blanc. Elle entérine également les règles internationales définissant le sort des personnes aux mains de l’ennemi et qui ne participent pas au combat.
Sous l’impulsion de cinq Sociétés nationales, dont la Croix-Rouge américaine, la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge est créée à Paris en 1919.
Les conventions de Genève font évoluer le Droit International Humanitaire (DIH) en fonction de l’évolution de la guerre moderne. Le DIH est placé sous l’égide du Comité International de la Croix-Rouge (CICR).
Tous les 4 ans, la conférence internationale de la Croix-Rouge réunit le CICR, les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la Fédération Internationale et l’ensemble des Etats signataires des Conventions de Genève pour faire évoluer le Droit international Humanitaire et l’aide aux victimes des conflits, des catastrophes naturelles et technologiques.
La Croix-Rouge Béninoise agit conformément aux PRINCIPES FONDAMENTAUX du Mouvement International tels que rappelés ci-après :
Né du souci de porter secours sans discrimination aux blessés des champs de bataille, le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, sous son aspect international et national, s’efforce de prévenir et d’alléger en toutes circonstances, les souffrances des hommes. Il tend à protéger la vie et la santé ainsi qu’à faire respecter la personne humaine. Il favorise la compréhension mutuelle, l’amitié, la coopération et une paix durable entre tous les peuples.
Il ne fait aucune distinction de nationalité, de race, de religion, de condition sociale et d’appartenance politique. Il s’applique seulement à secourir les individus à la mesure de leur souffrance et à subvenir par priorité aux détresses les plus urgentes.
Afin de garder la confiance de tous, le Mouvement International de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal Rouge s’abstient de prendre part aux hostilités et, en tout temps, aux controverses d’ordre politique, racial, religieux et idéologique.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge est indépendant. Auxiliaires des pouvoirs publics dans leurs activités humanitaires et soumises aux lois qui régissent leurs pays respectifs, les Sociétés Nationales doivent conserver une autonomie qui leur permette d’agir toujours selon les Principes du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Il est un Mouvement International de secours volontaire et désintéressé.
Il ne peut y avoir qu’une seule Société de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal Rouge dans un Pays. Elle doit être ouverte à tous et étendre son action humanitaire au territoire entier.
Le Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, au sein duquel toutes les sociétés ont des droits égaux et le devoir de s’entraider, est universel.